C’est avec une faim de loup et une soif de victoire que nous sommes venus nous attabler ce
dimanche soir dans la salle de Furdenheim. Après quelques déceptions à l’occasion des derniers
matchs, on rêve de manger notre pain blanc
Le 1 er quart commence et d’entrée on remarque le petit appétit de nos joueurs. C’est l’équipe de
Rosenmeer Rosheim, boostée à la vitamine C, qui récupère la balle à l’entame pour ouvrir la marque.
Ils sont aériens et gourmands. Après quelques paniers encaissés, notre défense se met en place. On
oublie l’effet passoire et on resserre les rangs. Rosheim perd la balle après 24 secondes sans tir au
panier. Quel délice ! Puis, légume de saison oblige, on ne peut que constater que notre équipe est
dans les choux. On avait espéré un plat plus pimenté. Pour le moment ça manque de caractère c’est
un peu fade. Les blancs n’hésitent pas à s’octroyer un petit extra de paniers marqués alors que côté
Fufu on est à la diète.
Le 1 er quart se termine sur le score de 19/28
A l’entame du 2 nd quart, on constate que pour nos joueurs la mayonnaise ne prend toujours pas. Ils
nous servent un jeu sans éclat de saveurs. Dans les tribunes, on a une petite fringale de paniers. Il
suffisait de l’espérer, un 3 points côté Fufu relance la machine. On les imagine déjà prendre de la
vitesse, tel un thermomix en mode turbo. On est à table, prêts à déguster un festin, mais on ne peut
que constater que le souffé retombe très vite. Arrêtons les oignons, nos yeux pleurent.
Le jeu n’est pas à notre goût, ni à notre avantage. Il faut dire qu’en face ils en veulent, battus à l’aller
après un match très rythmé, ils ont envie d’apprécier le délice d’une victoire.
Nous arrivons à la mi-temps sur le score de 36/44
Le 3 ème quart démarre difficilement pour nous. Nos verts se distinguent par un excès de passes
loupées et manifestement un excès d’huile qui empêchent leurs doigts de s’agripper à la balle, elle
glisse inlassablement des mains du géant vert pour se loger dans celles de nos adversaires du jour.
Mais où est le meneur de bande, le chef cuisto ? Qui dirige la brigade verte ? On est à la limite de
l’indigestion, pas de paniers malheureusement, mais de maladresses.
On arrive au terme du 3 ème quart sur le score de 50/60.
Le 4 ème quart démarre sur une note gourmande et un jeu appétissant du côté de furdenheim. On ose
croire et imaginer une orgie Furdenheimoise, une révélation d’un grand chef qui poussé dans ses
retranchements se révèle enfin. Mais….non il y a du sel dans le café et ce n’est pas bon du tout.
Le match se termine sur le score de 61/70
Est venu le temps de reprendre confiance en vous. On vous souhaite le meilleur pour les matchs à
venir. On sera toujours derrière vous, vous êtes à nos yeux une très chouette équipe. Et comme dirait
Coluche « L’esprit d’équipe… C’est des mecs qui sont une équipe, ils ont un esprit ! Alors ils
partagent !
Et Mandela rajouterait « Je ne perds jamais, soit j’apprends, soit je gagne »
Annie
Article au combien juste à plusieurs égards.
Merci Annie de faire de ce plat (match) raté…un plat acceptable.
Désolé pour le service de ce plat indigeste. Merci Annie pour ton article étoilé. En espérant une appétence plus prononcée pour la victoire dans les semaines à venir.