En ce 17 mars de l‘an 2024 nous allons mettre à l’honneur notre coach Patrick. Ce n’est peut-être
pas un saint, encore qu’aujourd’hui c’est sa fête, mais néanmoins il est un coach respecté et reconnu
pour ses qualités d’entraîneur. Le vert est à l’honneur et notre équipe est fidèle à cette tradition. Une
légende irlandaise dit que tous les gens portant du vert le jour de la St Patrick deviendront invisibles
pour les « lutins malveillants ». Imaginons dans ce rôle de lutins nos respectables adversaires,
indéniablement il serait plus facile pour nous de marquer des paniers… mais ne rêvons pas trop. La
tradition dit même que les gens ne portant pas de vert à la St Patrick peuvent se faire pincer par les
autres en guise de punition. Evitons, c’est interdit par le règlement mais soyons néanmoins pinçants
sur le terrain vis-à-vis de nos rivaux tout de bleu vêtus. Bref, quittons l’Irlande et son histoire et
revenons à la réalité d’un match de basket à Furdenheim.
Devrons-nous compter ce jour sur le trèfle à 4 feuilles (rare mais porte bonheur) ? Ou simplement sur
celui à 3 feuilles cher à la Saint Patrick, symbole de l’espérance (croire en la victoire, c’est
l’approcher), de la charité (euh, pas aujourd’hui, misons plutôt sur la technique, la précision et
l’énergie) et de la chance (il faut la provoquer, la chance est souvent le nom qu’on donne au mérite
d’une équipe).
Juste avant le début de la rencontre, le public, s’inspirant d’Hamlet, pense « Two beer/to be or not
two beer/ to be victorious, that is the question ! »
A l’entame du 1 er quart la balle est récupérée par nos adversaires qui avec panache(é) marque le 1 er
panier. Du côté de Fufu, on brasse dans le vide. Rien n’y fait, rien ne rentre et ça nous saoule. Des
blond(e)s, des brun(e)s et des roux-sses soutiennent notre équipe dans les tribunes mais quand ça ne
veut pas, ça ne rentre pas. On dit que la bière rend heureux mais elle fait aussi ballonner les ventres
et manifestement nos joueurs ont du mal à courir. A croire qu’ils ont fêté leur saint entraîneur en
levant leur verre de Guinness avant l’effort. Quelle erreur, si tel est le cas, j’espère qu’ils ne vont pas
le regretter ! Le score à la fin du 1 er quart et de 10 à 14
Le 2 ème quart commence bien avec Fufu qui ouvre la marque. Strasbourg Electricité y répond dans la
foulée et les verts remettent une tournée au fond du panier. Une belle énergie sur le terrain. Les
effets troubles de l’alcool s’estompent petit à petit et les gestes deviennent certes sobres mais
tellement efficaces. Qu’est-ce qu’on est gai dans les tribunes ! Puis le goût de la partie devient plus
âcre. On savoure la douceur d’un panier marqué et dans la foulée l’amertume d’un panier encaissé.
Le score tangue d’un côté puis de l’autre. Nos joueurs reprennent cependant leurs esprits et
l’avantage et on arrive à la mi-temps sur le score de 32/26.
Le 3 ème quart commence bien. Les verts ont compris la leçon des zythologues ( = experts de la bière)
et savent que lever le coude est la meilleure façon de ne pas baisser les bras. Fufu enchaîne les
paniers et les supporters s’enivrent de cette réussite. Mais que nos séniors ne perdent pas la tête,
se faire mousser par son public ravi est une chose mais il va falloir garder le cap jusqu’au bout de la
partie. Le 3 ème quart se termine sur le score de 59/44.
A l’entame du 4 ème quart, nous restons un peu sur notre soif. Qu’à cela ne tienne, il suffit d’y croire,
que la lumière soit et la lumière fut ou devrions-nous plutôt dire aujourd’hui que la bière soif et la
bière bue. Levons nos chopes pour les encourager….et glou, et glou, et glou. Les uns ont l’alcool triste
et nous autres joyeux. Tout travail mérite sa bière et c’est sur le score de 85/56 que se clôture cette

rencontre que nous dédions avec tout notre cœur à JB.

Annie