L’encre de ma plume sèche, je ne sais pas trop quoi dire de ce match. On était venu pour chanter et
on a déchanté. Grand froid dans la salle, pas que côté température. Se pose la question de savoir si
nos joueurs ne sont pas venus avec leurs moufles sur le terrain au regard de leurs maladresses.
Si Hugues Aufray était là, il chanterait « Debout les gars réveillez-vous, il va falloir en mettre un coup,
debout les gars réveillez-vous on va au bout du match ». Et belle surprise, peut-être emportés par
les paroles de la chanson d’MC Solaar nos joueurs bougent de là. Sauf que pas longtemps après,
Claude François s’en mêle, ça revient mais ça s’en va et comme le téléphone, le public pleure (pas
que le public j’imagine).
Le 1 er quart se termine sur le score de 14/10
Le 2 ème quart est à l’image du 1 er . Mais ils sont où, dirait Vianney, ils ne sont manifestement pas là.
Hissez haut Furdenheim, conseille encore Hugues, sauf que nos joueurs sont des mecs beaucoup
plus sensibles aux yeux bleus d’Adjani et touchent le fond de la piscine dans leur petit maillot vert
Et la mi-temps arrive sur le score de 25/17
C’est alors qu’une cloche (désolée coach, c’est pour l’article, vous savez le profond respect que j’ai
pour vous. Si réclamation, voir avec Tina Arena) sonne sonne, sa voix d’écho en écho, dit aux
joueurs qui s’étonnent (ou pas…), va falloir enfin commencer à jouer au basket.
A l’entame du 3 ème quart, rien ne change, c’est toujours le même jeu, la même chanson constate
Cloclo mais la différence c’est…pour la fin de match (suspens, suspens)
En tous les cas, nous sommes témoins d’une profusion de fausses notes. En même temps ils ne sont
pas là pour gagner la star Académy, mais le match ce serait bien.
Le score fin du 3 ème quart est de 40/33.
Dans les tribunes, on rêve de victoire avec un air de Jean-Jacques Goldman en tête, j’irai au bout de
mes rêves. Et puis Black M s’impose. Sur la route des SM3 de Furdenheim, oui, il y a du move ( un
peu au ralenti), oui…
Et pour finir sur une belle note, le hold up du siècle. Notre équipe qui a été menée tout le match
passe devant à la dernière seconde en marquant, sur lancer-franc, le panier de la victoire, 51/52.
Une fin heureuse mais une rencontre à oublier.
Pour ne pas rester sur un match gagné mais au goût amer et rebooster de suite cette chouette
équipe qui peut faire beaucoup mieux (elle nous l’a largement prouvé), nous allons ensemble, et
dans la bonne humeur, manger un petit quelque chose pour calmer les esprits et caler les estomacs.
SM3 vs Hattmatt 2.
Article d’exception.
Bravo et merci à toi Annie.
Quelle plume Annie. Merci beaucoup
Nathan m’avait raconté le match. C’était bien moins poétique ! Merci pour le temps consacré à rédiger cette belle version… poétique et musicale !
Ça ira mieux demain (…ou dimanche). Ils vont allumer le feu !
Top Annie! Je me délecte à distance du match de ta belle prose chansonnière !
Oui tu as de beaux jours journalistiques devant toi !
Vivement la prochaine chanson dominicale : existe-t-il un titre qui s’appelle « on a coulé la Rose en mer » ? 😉
A dimanche !