Au programme des SM3 de Furdenheim est prévu ce jour un match contre Strasbourg Electricité. La question qui s’impose alors à notre esprit, est-ce que le courant va passer pour fufu ? On l’espère et on croise les doigts côté tribune. Sur le terrain il va falloir donner de sa personne et transpirer.
L’ambiance est tonitruante et le moindre bruit résonne avec intensité dans cette salle mal insonorisée. Environ 50 spectateurs sont présents mais le rendu sonore nous donne l’illusion d’être 1000. A l’entame du match nos joueurs sont pleins de jus. Ils mènent la danse et donnent le rythme. Ils ne manquent pas d’adresse aux tirs et mettent pas moins de 4 paniers avant que l’équipe adverse n’ouvre la marque. La mécanique de jeu est bien huilée. A priori la tartiflette de la veille a bien été digérée, et ne pèse pas lourdement sur les estomacs de nos séniors. On ne peut que constater que leur course est légère et rapide. Le premier quart se termine sur le score de 9/27
A l’entame du 2ème quart, le vent tourne et c’est Strasbourg Electricité qui prend les rênes du match en nous imposant un 7/0. Que se passe-t-il ? Qu’est-ce qui explique cette coupure de courant ? Il faut retrouver Charlie, enfin je veux dire retrouver l’énergie du début de match. Est-ce un relent de « patates de la terre », comme dirait Cathy Tuche, ingérées la veille ? Il fait froid dans ce gymnase. La voix douce de notre coach fait frissonner nos oreilles, à moins que ce ne soit l’absence de chauffage?? Il serait temps d’inverser la tendance. Après un petit coup de mou, il s’agit d’attaquer dur. A 7mn30 de jeu, on est à 22 points marqués par nos vaillants adversaires et 7 pour notre équipe qui boit la tasse. Il va falloir ramer pour sortir la tête de l’eau, un peu beaucoup, passionnément. Le score à la fin du 2ème quart est de 33/37.
Le 3ème quart reprend doucement, on a faim de paniers et d’intensité. Va-t-on être servis ? Très vite, on tombe sur un os, un de nos joueurs doit sortir après s’être pris une béquille. Mais il va remettre le couvert très vite et revenir sur le terrain. Après 4mn de jeu, on ne peut que constater le peu de paniers marqués d’un côté comme de l’autre, la panne de courant est générale. Il y a comme un air de musique qui me trotte dans la tête, « un pas en avant, un pas en arrière ». Tout ça pour vous dire que ça n’avance pas trop, enfin pas autant qu’on le voudrait. Notre équipe solde cependant ce quart sur le score de 44/55.
A l’entame du 4ème quart, notre équipe marque le 1er panier. Les supporters que nous sommes prennent ça comme un bon présage. Et ça se vérifie. L’écart se creuse. Petit à petit fufu fait son nid, celui de la victoire. Les maillots verts nous offrent un copieux florilège de paniers. A furdenheim, on a l’estomac solide et un appétit d’ogre. A 2mn 30 de la fin de match les deux équipes sont à 5 fautes. Dans les tribunes, on savoure avec gourmandise les tirs marqués qui se succèdent. Quand on aime, on ne compte pas. Le match se termine, 57 pour Strasbourg Electricité , 85 pour Furdenheim.
Avec cette délicieuse victoire, cette équipe prend la 1ère place du classement. Il va falloir maintenant la conserver et continuer à jouer au pluriel, seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.
Annie
Bravo les SM3 pour cette victoire ! Il y avait de l’électricité dans l’air ! Et un joli clin d’œil pour ce bel article ! Belle plume.