Pour la cinquième fois en vingt ans, Jean Kohler et le Basket de Furdenheim ont emmené, du 9 au 18 juillet, un grand groupe d’adolescents, 31 garçons et 27 filles, pour un stage aux États-Unis.
(Article DNA du 16 juillet 2025, A. J. – photo DNA « Les stagiaires alsaciens devant l’hôtel de ville de Boston. » Photo DR)
Jean Kohler, l’un des cinq accompagnateurs du Basket de Furdenheim pour ce stage du 9 au 18 juillet, rappelle qu’il y a eu plein d’autres voyages par le passé, Monténégro, Slovénie, Slovaquie, Perpignan, « mais les États-Unis restent le voyage qui fait rêver les jeunes du club ». Il souligne cependant que « ces voyages deviennent de plus en plus compliqués à organiser, du point de vue des responsabilités, des papiers et de la sécurité, mais aussi et surtout des finances ».
Les années précédentes le club allait régulièrement à New York, pour y rejoindre un camp organisé, « mais le Covid aura eu raison de tous ces camps et il n’y a plus de structure qui puisse les accueillir facilement ou alors pour une fortune », pointe-t-il.
De nombreux défis ont dû être relevés. « Il nous a fallu créer un voyage sur mesure, ce sera Boston ; trouver un hébergement pas trop cher, c’est l’université de cette ville ; réserver une salle pour accueillir autant de monde, ce sera le stadium universitaire et trouver des coachs. » Avec l’aide de Claude Knopf, un Alsacien qui vit à Boston, le choix s’est porté sur Boston Elite Coachs. Quatre mamans se sont proposées pour accompagner Jean Kohler et le groupe de 58 jeunes.
Un voyage à 100 000 euros
« Le nerf de la guerre reste les finances », relève Jean Kohler. Le budget a été construit sur toute une saison, avec une soirée années 80, bien sûr le fameux Nouvel An toujours complet, mais aussi le salon des talents du Kochersberg, le salon des vins et pour finir l’espace VIP du festival Vents d’Est.
« Tous ces événements ont généré 20 000 euros d’économie sur le budget global de presque 100 000 euros, coût du voyage. » « Cela a permis à toutes les familles, sans distinction, d’y envoyer leurs enfants », se réjouit Jean Kohler.
À l’arrivée à Boston, après huit heures d’avion depuis Francfort, tout ne se passera pas comme prévu, le système de contrôle de gestion des empreintes digitales au contrôle des passeports était en panne et ce sera trois longues heures d’attente face au guichet.
Ces aléas seront vite oubliés, à l’arrivée à l’université, une institution qui occupe toute une partie de la ville. « Après une première journée de visite de la cité, la troupe finit sur un playground juste derrière le stade où évolue l’emblématique équipe des Red Sox, mais là on parle baseball », détaille Jean Kohler.
Merci aux DNA pour cet article. L’article sur le site des DNA.